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MODEM LE CANNET ROCHEVILLE
8 février 2008

Elections municipales du Cannet : petit rappel des résultats de 2001

Aux dernières élections municipales du Cannet-Rocheville de 2001, Michèle Tabarot fut réélue avec plus de 62% des voix. Alors, un plébiscite pour Mme le Maire ? A voir...

En 2001, Le Cannet Rocheville comptait 25 561 inscrits, soit 60,53% de la population. Le taux d'abstention fut très élevé, même pour l'époque : 42%, contre une moyenne de 38,54% pour la France. De même, les bulletins nuls ou blancs ont représenté 6,8%, et seulement 4,88% pour la France.

A l'époque, on a parlé d'une météo particulièrement ensoleillée pour un mois de mars. Sans doute aussi aurait-il fallu incriminer une élection sans aucun suspense.

Au soir du premier tour, les résultats furent les suivants :

  • La liste de gauche, menée par José GARCIA ABIA obtint 3 423 voix, soit 24,81% des votants.
  • La liste de droite, Michèle TABAROT : 8 650 voix, 62,70% des votants.
  • La liste divers droite, Gérard RIBET : 1 723 voix, 12,49% des votants.

Michèle Tabarot, tête de liste LDR a donc été réélue au premier tour.

Il faut savoir qu'au Cannet-Rocheville, le vote se porte traditionnellement à droite, comme pour la plupart des communes du département. La liste de gauche plurielle semble donc condamnée ad vitam aeternam à jouer les prolongations dans l'opposition.

Michèle TABAROT représentait la droite républicaine, sous les couleurs du RPR dont c'était la dernière année d'existence.

Gérard RIBET, liste divers droite était soutenu par le RPF, le parti de Charles PASQUA, alors Président du conseil général des Hauts-de-Seine.

Le score de Michèle TABAROT peut paraître impressionnant au premier abord. Elle a cependant bénéficié à l'époque d'une situation extrêmement favorable : prime au sortant, existence de seulement deux listes d'opposition et surtout aucun compétiteur à sa mesure. Les jeux ont pu sembler faits d'avance pour les électeurs, d'où la très faible participation de l'époque...

Sept années plus tard, la situation s'est complètement inversée. Michèle TABAROT devra faire face à l'usure du pouvoir, 12 années en tant qu'adjointe au maire du Cannet-Rocheville Pierre BACHELET contre qui elle se présentera, et maire depuis 1995, soit encore 13 longues années. Elle soutient activement son frère Philippe TABAROT dans sa lutte contre le maire sortant de Cannes Bernard BROCHAND - une tradition familiale semble-t-il - ce qui la détourne de sa propre campagne, mais fait-elle vraiment campagne ? Son autoritarisme cassant et le système familial sur lequel elle appuie son pouvoir personnel commencent à lasser ses administrés les plus fidèles. Pas vraiment les valeurs que nous défendons au Mouvement Démocrate.

Et bien sûr une étiquette UMP lourde, décidément très lourde à porter ces temps-ci...

Le 9 mars 2008, elle devra faire face à un adversaire de taille, soutenu par le Modem. L'objectif est simple : faire trébucher Michèle TABAROT, et la battre au second tour.

Jean-Philippe GREGOIRE

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